En quelques mots : art action, arts vivants, manœuvres, projets interactifs, travail en collectif et en solo, événements majeurs, hypothèses de disparition, fluxus, chroniques sur théâtre, performance, installation, témoin de l’art actuel, partage avec complices du monde (Japon et Asie, États-Unis, Allemagne et Europe, les pays de l’Est et Mexique…) Inter/Le lieu, Folie/Culture, Les Causes perdues inc., The Nomads (collectif germano-helvetico-néerlando-canadien), commissariat majeur Moncton, Amos, Chicoutimi, écriture dans les revues Inter art actuel, Esse, Jeu, Espace art actuel, et surtout le texte, le texte, matériau de base dans toutes ses réalisations.
Le (Dés-)inventaire est une installation dynamique qui se ramifie pendant un mois. Il s’agit d’une machine de lecture qui phagocyte la bibliothèque de l’artiste. Chaque jour, la machine consent à avaler des livres dont le contenu est aussitôt effacé sur un mur-témoin. Le visiteur se déplace au cœur de cette machination dont il peut retracer les métamorphoses quotidiennes.
Le public est donc invité à constater au jour le jour les ravages de la déconstruction du savoir pour en alimenter le mur-dazibao.
L’espace du (Dés-)inventaire est la résidence du lecteur-auteur Alain-Martin Richard dont les transactions avec la machine seront gravées elles aussi sur le dazibao et diffusées dans une boucle vidéo progressive.
Le 8 février, Richard proposera une performance en forme de lecture héroïque de la phrase la plus longue au monde. Cette phrase sera par la suite l’ultime résidu de la bibliothèque effacée. Le (Dés-)inventaire étant alors complété, laissant la bibliothèque dénudée et muette.