Le Lieu, centre en art actuel vous invite à découvrir le travail performatif et installatif de l’artiste taïwanaise Liping Ting qui se déroulera du 17 novembre au 10 décembre au 345, rue du Pont. Lors de sa résidence, l’artiste investira la galerie du Lieu et vous convie à plusieurs performances qui se produiront du jeudi au dimanche à chaque après-midi. En plus de sa résidence, Liping Ting donnera un atelier d’art performance les 10, 11 et 12 novembre (complet) et il sera possible de voir le résultat de ce workshop le 15 décembre lors d’une soirée de performance avec les participants-es et bien sûr l’artiste.
Dans le cadre d’une résidence d’artiste d’une durée de trois semaines, Liping Ting propose l’élaboration d’une installation sculpturale nourrie et stimulée par une composition sonore de voix polyphoniques, mêlant à la fois silences et cacophonies. Utilisant la spirale comme ligne directrice de sa recherche, Liping Ting explore le mouvement, le rythme, le souffle, le hiatus, la suspension et le silence à travers le corps et la voix. Elle tente d’autre part de faire le pont avec des questionnements actuels liés aux pratiques culturelles contemporaines, entre autres le phénomène du déplacement des migrants transculturels (déplacements nécessaires, volontaires, forcés, etc.) afin d’ouvrir un champ nouveau aux visions et mouvements possibles, vertigineux et/ou créatifs.
Liping Ting a vécu et travaillé à Paris pendant de nombreuses années après y avoir terminé ses études supérieures. Elle est ensuite retournée à Taïwan en 2012. Ses œuvres combinent diverses sources culturelles telles que l’art, la littérature, le théâtre, la musique et la philosophie. Elle puise ses influences du travail de John Cage, de Samuel Beckett et du poète-philosophe chinois Zhuang-Zi. Ting est une artiste interdisciplinaire qui produit des œuvres vidéo, des installations et des performances. Entre 1998 et 2004 à Paris, elle a coorganisé Topophonie, un ensemble d’expérimentations sonores et de performances présentées dans les lieux publics, In-Formo, une revue interdisciplinaire en direct qui a duré de 2002 à 2006, et Ça vaut jamais le réel, le festival d’In-Ouïr aux Instants Chavirés, de 2004 à 2008.