Living with contradiction est une vidéo d’une conversation filmée lors d’un sommet sur les arts autochtones tenu en 2016 au Banff Centre for the Arts. Des créateurs contemporains issus des Premières Nations discutent de la désintégration matérielle inévitable des objets et revendiquent plutôt une meilleure reconnaissance de l’aura immatérielle des œuvres.
Nadia Myre est membre de la Nation Kitigan Zibi Anishnabeg. Dans sa pratique artistique, elle revisite l’histoire socio-politique des peuples autochtones en juxtaposant judicieusement, avec sensibilité et empathie, son expérience personnelle à celle d’autrui. Marquées d’une esthétique à la fois minimaliste et empreinte de symboles évocateurs, ses oeuvres invitent à des questionnements liés à l’identité, au langage, à la résilience et à la mémoire. Elles proposent ainsi diverses pistes de dialogues interculturels entre Autochtones et Allochtones.
Nadia Myre, artiste en arts visuels d’origine autochtone (née en 1974 à Montréal, Québec). Elle est une artiste multidisciplinaire dont la pratique s’inspire de la participation du public de même que des thèmes récurrents de l’identité, du langage, du désir et de la perte. Très active sur la scène artistique canadienne, elle a notamment participé à la Biennale de Sydney en 2012 et à la Biennale de Shanghai en 2014. Cette même année, elle s’est vu décerner le prix Sobey pour les arts.
Biennale majeure en art actuel sur la scène canadienne, Manif d’art 9 – La biennale de Québec présente, du 16 février au 21 avril 2019, le travail de plus de 100 artistes provenant de tous les horizons. En plus des expositions, l’événement offre une pléiade d’activités évoluant autour du thème Si petits entre les étoiles, si grands contre le ciel défini par le commissaire international Jonathan Watkins. Plus d’une trentaine d’organismes culturels contribuent à faire de ce festival international une expérience incontournable tant pour les non-initiés que pour les spécialistes.