Malgré les consignes sanitaires de la Ville, l’esprit iconoclaste hors du cube blanc convenu des arts visuels a enrobé le stationnement du Lieu. Il n’y a eu que de beaux après-midis ensoleillés. La méta morphose du stationnement asphalté adjacent au bâtiment du Lieu a commencé par un grand chapiteau abritant la bouffe brésilienne, le bar et des chaises. Deux petites tentes (une pour le contrôle à l’entrée avec des publications des Éditions Intervention sur la table en prime et, au fond, une seconde pour la console de son) étaient complétées par des cordages ceinturant les arbres et trottoirs des rues du Pont et du Roi.
Bien que ce dispositif se voulait une tentative de délimiter, autant que faire se peut, l’espace extérieur, la quotidienneté vivante de la jonction de ces deux rues passantes du quartier a stimulé l’endroit, s’accordant quelques audaces par des sorties, des déambulations prévues ou des actions spectaculaires contre le specta – cle, plus sous le signe de l’élégance que des risques du performatif insolite. Je vous partage quelques critiques d’art sur l’état de la performance à partir de ces quatre rencontres locales.
Texte par Guy Sioui Duran