Cette expression ancienne est empruntée à un livre sur Athanase Kircher (1602-1680), érudit jésuite, donc catholique, d’origine allemande, se distinguant par ses nombreux paradoxes. Kircher a très peu voyagé et il base ses spéculations sur les « théâtres du monde » uniquement sur la correspondance entretenue avec des membres de son ordre, notamment en Asie, ce qui donne lieu à d’intéressantes incongruités. Il persiste à fabriquer des cadrans solaires, alors que les horloges mécaniques se perfectionnent. Son œuvre a été très courue de son vivant ; il est à cheval sur l’alchimie médiévale, la Renaissance, le baroque de la Contre-Réforme.
Parmi les liens susceptibles d’être développés avec l’art actuel, il y a le phénomène des téléréalités, appréhendées comme théâtre du monde postmoderne, et susceptibles d’être détournées ; Debord écrit dans La Société du spectacle que « ce sont les bassesses télévisées qui empêchent les hommes de se révolter ».
Il y a aussi la possibilité d’interroger d’autres aspects de la culture de masse, par exemple les Slasher de la série Scream de Wes Craven ; des effets amusants, parfois délirants, de mise en abîme sur les codes du genre initié notamment par Hitchcock dans Psycho, lui-même inspiré du roman de Robert Bloch. Le masque du tueur de cette série est inspiré, quant à lui, par le tableau Le Cri d’Edward Münch.
Quels sont les liens entre le monde de la performance et celui du théâtre actuel, des arts dit vivants, danses, mimes, marionnettes, masques ; l’acteur ou l’actrice comme performeur, performeure.
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